Reconversion, burn-out, ras-le-bol du salariat : pourquoi de plus en plus de Suisses et Français achètent leur premier business
Ces dernières années, le marché de l’entrepreneuriat a profondément changé. En Suisse comme en France, de plus en plus de salariés quittent leur emploi pour se lancer à leur compte… non pas en créant une entreprise de zéro, mais en achetant directement un business prêt à l’emploi.
Une tendance qui s’explique par un mélange de facteurs économiques, sociétaux et personnels.
1. Le déclic : burn-out, perte de sens et besoin de liberté
Le salariat n’est plus la voie unique vers la stabilité. Pour beaucoup, il est même devenu une source de stress chronique.
Entre pressions hiérarchiques, objectifs irréalistes et manque de reconnaissance, un nombre croissant de professionnels suisses et français connaissent un burn-out ou un état de saturation. Ce moment charnière pousse à reconsidérer ses priorités : qualité de vie, autonomie, liberté de choix.
Face à ce constat, entreprendre devient une option… mais l’idée de partir de zéro effraie. C’est là que le business prêt à l’emploi séduit.
2. Gagner du temps et réduire les risques
Créer une entreprise from scratch demande des mois – parfois des années – avant de générer un revenu stable.
Acheter un business déjà conçu permet de démarrer immédiatement avec :
- Un site professionnel fonctionnel
- Une identité de marque déjà pensée
- Un positionnement clair
- Des contacts de fournisseurs fiables ou des services prêts à vendre
- Un business plan et actions
- Des canaux de communication déjà ouverts
Résultat : moins d’incertitudes, un démarrage plus rapide, et la possibilité de se concentrer sur la croissance plutôt que sur la création.
3. Un investissement stratégique plutôt qu’une dépense
Contrairement à l’achat d’un bien de consommation, un business est un actif qui peut générer des revenus sur le long terme.
Les Suisses et Français qui font ce choix ne le voient pas comme un “coût” mais comme un raccourci stratégique : éviter les erreurs de débutants, capitaliser sur un concept éprouvé, et se mettre en position de rentabilité plus tôt.
4. Le profil type des nouveaux acquéreurs
Ils ont entre 28 et 45 ans, un parcours professionnel déjà bien rempli, et une volonté claire de changer de rythme de vie. Certains viennent de subir un burn-out, d’autres sont simplement lassés de voir leurs efforts enrichir une autre structure que la leur.
Tous partagent un point commun : ils veulent un projet qui a du sens, aligné avec leurs valeurs, et qui leur donne la possibilité de travailler autrement.
5. Pourquoi cette tendance va encore croître
Avec l’essor du télétravail, des outils digitaux et du e-commerce, il n’a jamais été aussi simple de gérer un business.
Ajoutons à cela la hausse de la demande pour des modes de vie plus flexibles, et nous avons toutes les raisons de penser que l’achat de business clé en main deviendra une voie privilégiée pour de nombreux travailleurs en quête de renouveau professionnel.
Conclusion
La reconversion professionnelle n’est plus synonyme de repartir de zéro. Pour beaucoup de Suisses et Français, acheter un business déjà prêt est la solution idéale pour franchir le pas plus vite, limiter les risques et se concentrer sur ce qui compte vraiment : développer leur activité et construire la vie qu’ils souhaitent.